Il est important de considérer quelques éléments clés de la physiologie du blé pour comprendre les mécanismes de formation de rendement et de qualité.

Régression des fleurs et stade de détermination du nombre de grains définitif :

Après l’épiaison, le nombre de grains n’est pas encore totalement défini. Les fleurs fécondées sont alors soumises à une régression naturelle qui détermine le nombre définitif de grains mis en place par épillet.
Avec Balsamo, l’apport d’azote directement assimilable réduit la compétition alimentaire qui règne au niveau des épis et influence ce phénomène. Ceci permet notamment une meilleure valorisation de l’eau présente dans les tissus (notamment en cas de stress hydrique). Par suite, cela est directement influent sur le rendement via le nombre de grains sans compensation négative sur le remplissage.

Echaudage

La sur-fertilisation courant montaison fait consommer à la plante plus d’eau. Ceci accroit le risque d’échaudage si les conditions s’enchainent et se succèdent dans un scenario favorable à ce phénomène. Chaque Kg d’azote supplémentaire augmente l’évapotranspiration au détriment de la réserve restant à consommer en fin de cycle.
Avec Balsamo, l’eau présente dans les tissus chlorophylliens situés à proximité du grain suffit à valoriser la pulvérisation permise par son principe actif.

Absorption

A partir du début de l’épiaison, l’évapotranspiration réelle est diminuée de 30% environ. Le flux d’eau qui emprunte la tige et qui sert de vecteur à l’azote, n’a donc plus la même efficacité. Les apports au sol sur végétation épiée sont donc moins efficaces. Ceci se vérifie par calcul de l’efficience expérimentalement.
Avec Balsamo, parce que l’azote est directement placé là où il est utile et que l’action du principe actif est très fiable. De plus le pulvérisateur ne pose aucun problème de répartition. L’homogenéité des résultats sur le mitadin du blé dur est particulièrement évocatrice.

Verse

Même 10 unités d’azote sont influentes sur la verse lorsque celle ci est présente. Certes un fractionnement plus adapté réduit le risque mais 10 unités d’azote augmente la verse de 10% lorsqu’il y a verse. Un fractionnement plus adapté réduit la verse mais ne supprime pas le risque de verse. En cas de forte demande courant montaison, jumelée avec une biomasse trop importante, ne pas suivre l’integralité de la demande est plus prudent pour gérer la verse. Avec Balsamo, l’alimentation azotée à DFE et post-épiaison conduit à exprimer la plus grosse partie du potentiel tout en limitant le risque verse.